l’arrivée des intelligences artificielles risquent de bouleverser le monde du travail
La robotisation et l’arrivée des intelligences artificielles risquent de bouleverser le monde du travail à l’avenir certains analystes estiment que près d’un emploi sur deux aura disparu d’ici 2050, car ces postes seront occupés par des machines. Une déshumanisation qui inquiète déjà les politiques.
C’est désormais une certitude. Les robots vont peu à peu remplacer l’être humain dans le monde du travail. Mais quels métiers seront les plus touchés ? De combien d’emplois parle-t-on ? Quelles sont les solutions pour réduire les impacts négatifs sur notre société ? Pourrait-on vraiment taxer les robots comme le suggère Benoît Hamon ? On fait le point pour vous sur les différents éléments.
L’impact des robots est difficile à chiffrer en termes d’emplois
Au moins trois scénarios différents sont envisagés quant à l’impact des robots sur nos emplois :
- Le scénario le plus optimiste. Le Conseil d’orientation pour l’emploi estime dans un rapport paru en début d’année que seulement 1,49 millions d’emplois en France seraient en danger, principalement les agents d’entretien, les caissiers et employés de services divers.
- Le scénario mitigé. En mai 2016, des experts de l’OCDE estiment eux ce chiffre à 2,4 millions. Pour calculer le nombre d’emplois présentant « un risque élevé de substitution », ils se sont concentrés principalement sur les tâches isolées.
- Le scénario le plus sombre. Une étude du cabinet de conseil Roland Berger, publiée en 2014, dessine une situation beaucoup plus compliquée pour l’emploi. 3 millions de postes seraient en danger. D’ici 2025, 20% des tâches pourraient être automatisées. Plus inquiétant, les secteurs touchés seraient très nombreux : agriculture, bâtiment, services aux entreprises et aux particuliers…
Une taxe sur les robots ?
C’est sur ce dernier scénario que Benoît Hamon s’est appuyé pour proposer son idée de taxer les robots. Sur France Inter, il explique ainsi : « Des robots remplacent les travailleurs, mais la création de la richesse continue d’augmenter. Il faut que cette richesse finance la protection sociale.» Pour le favori de la primaire socialiste, c’est un levier que l’on peut utiliser notamment pour financer le revenu universel, l’idée phare de son programme.
Son système se baserait sur l’octroi d’un « salaire fictif » à ces machines pour y prélever une cotisation. Une taxe qui ferait alors écho à un rapport du Parlement européen qui prônait que l’on attribue une personnalité juridique aux robots. Les entreprises devraient ensuite communiquer sur les économies réalisées en terme de cotisations de sécurité sociale, grâce à l’utilisation de robots pour remplacer les employés humains. L’idée soulève toutefois plusieurs problèmes, notamment la définition même du terme « robot ». A partir de quel moment une machine devient-elle un robot ? Ordinateurs et smartphones n’aident-ils déjà pas à faire des économies dans les entreprises ? Gageons que ce débat risque de durer quelques années encore… En attendant si les robots vous intéressent, pourquoi ne pas jetez un œil au petit robot Buddy de Blue Frog Robotics découvert pendant le CES 2017.
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